Le sacrement du pardon est fidélité de celui qui nous a baptisé en Jésus Christ. Un sacrement n’est pas une mise en scène mais un don de Dieu. Ce qui nous est donné gratuitement doit être reçu gratuitement.
Dieu attend de nous un comportement de fils. Bien sûr nous sommes pécheurs, ce qui signifie en «langage biblique» manquer la cible, passer à côté, signe d’un amour usé.
Il y a trois tentations dont il faut se méfier:
1° la tentation de créer un Dieu vengeur de notre péché;
2° La deuxième tentation pour les hommes est de se débrouiller tout seul, être maître d’eux mêmes;
3° La dernière tentation est de se déresponsabiliser en accusant les autres.
Alors comment faire la fête de ce sacrement? Pour cela il faut envisager deux axes:
1° les partenaires: Dieu, les autres, moi;
2° il faut regarder l’avenir.
La vraie conversion ne consiste pas à changer notre vie, mais «raccrocher» l’autre, prendre la main que Dieu nous tend. Il faut prier, entrer en examen de confiance plutôt que de «conscience». Dieu transforme le cœur de l’homme, son pardon nous fait grandir par ce que nous donnons au Seigneur.