Un fonctionnaire royal avait un fils malade à Capharnaüm. Il vient supplier Jésus, à Cana, de guérir l’enfant qui se meurt. Jésus le met à l’épreuve par une répartie vigoureuse: vous ne voyez signes et prodiges, vous ne croirez donc pas!
On sent le dialogue loyal, pathétique, entre le croyant douloureux et suppliant, et Jésus exigeant. Mon Christ a t il ce visage? Est ce que je pense qu’il attend ma foi totale?
L’homme croit à la parole de Jésus et se met en route. Déjà ses serviteurs accourent lui annoncer que son fils vit: il s’est trouvé mieux à la septième heure, l’heure où Jésus avait affirmé: . Et il crut, lui, et toute sa maison.
Le Cœur de Jésus est bon; il est sensible à la foi du père, plus encore qu’à sa souffrance; mais c’est sa souffrance qui l’a tourné vers Jésus.