Je désire soumettre à votre réflexion une considération qui m’est suggérée par la difficile situation – terriblement angoissante pour une mère – dans laquelle devait se trouver Marie pour n’avoir pas été en mesure de trouver un toit prou l’enfant qui allait naître.
Le grand et mystérieux événement de la maternité peut, chez beaucoup de femmes, susciter des motifs de souffrance, de doute et de tentation. Le ‘oui’ généreux, celui que la femme doit dire en présence de la vie qui a germé dans son sein – un ‘oui’ souvent accompagné de la crainte de mille difficultés – comporte toujours un acte intérieur de confiance en Dieu et de confiance en l’homme nouveau qui doit naître.
Nous devons, par un sentiment fraternel de charité et de solidarité, éviter de laisser jamais seule, spécialement si elle est vacillante, une femme qui se prépare à donner le jour à un nouvel homme qui sera un nouveau frère pour chacun de nous. Nous devons nous efforcer de lui apporter toute l’aide qu’exige sa situation; nous devons la soutenir, lui offrir courage et espérance.