Le Carême est un temps fort de la vie de l’Église, un temps de vie chrétienne plus intense. Chaque chrétien est invite à refaire d’une certaine manière ce séjour au désert, en ce sens que les quarante qui précèdent la fête de Pâques lui sont proposes comme le temps où il peut se remettre de fixer davantage son regard sur lui.
Par ce regard sur le Père, nous nous ancrons dans la conviction que notre vie n’a de sens que dans la mesure où elle est accomplissement de la volonté divine.
Déjà dans les tentations, Jésus avait repoussé avec énergie les invitations de Satan à choisir une vie plus facile que celle de la douleur. Lorsque l’heure de sa Passion approche, Il se replonge par la prière dans un dialogue avec le Père, où il exprime ses propres désirs, en demandant que le calice lui soit épargné, et en ajoutant se détermination à suivre jusqu’au bout la volonté du Père.
Le Carême nous stimule à prendre une attitude analogue, avec l’expression de nos aspirations personelles, mais surtout avec la décision d’accueillir pleinement la volonté du Père lorsqu’elle requiert de notre part une offrande douloureuse.