Nazareth est aussi le lieu de communion et de transparence avec les hommes, avec les plus proches, avec ceux qu’on n’a pas choisis. Jésus, Marie, Joseph n’ont pas choisi leurs voisins, ni leurs parents, ni leurs amis. Vie dans le réalisme de l’amour, en acceptant les proches tels qu’ils sont, vie ‘avec’ les hommes et non pas ‘à côté’ des hommes. Jésus ne s’est pas retiré du monde et n’a pas vécu en ermite à Nazareth, Marie non plus. Ils partagent la vie du village si complètement que, lorsqu’Il disparaît, Marie et Joseph ne s’inquiètent même pas, tant qu’ils ont l’habitude, semble-t-il, qu’Il disparaisse avec la bande des gamins du village. Vie très concrètement communautaire, et pourtant vie dans l’humilité, le silence, enfouie dans le mystère de Dieu.
Le mystère de quelqu’un n’est pas réductible à ce que nous ne savons de son histoire ou de ses sentiments, mais est ce lieu du coeur où s’origine sa resemblance avec Dieu et où Dieu lui murmure, dans le secret, son nom unique.