Le danger pour chacun de nous est de vivre à la périphérie de notre être, dans sa superficialité. Devant les stimulis immédiats, les choses « urgentes » à faire et les réactions face aux personnes, nous avons tendance à enfouir le trésor de notre personne dans des zones cachées qui n’arrivent pas à voir le jour.
Quand, pour une raison ou une autre, cette zone profonde remonte à la surface de la conscience ou quand un évènement extérieur nous pénètre jusqu’à ces eaux tranquilles et profondes, nous sommes nourris. Est nourriture tout ce qui éveille cet aspect essentiel de notre être, et nous le rend présent à nous-même. C’est toute parole, toute lecture, toute rencontre, tout évènement, toute brisure, toute souffrance qui nous manifestent l’essentiel et réveillent notre cœur profond, nous redonnent une espérance, nous recentrent, fortifiant notre foi, et renouvellent notre espérance. Tout cela peut nous donner un grand désir de vivre pauvrement, dans l’insécurité, mettant notre confiance en Dieu.