A l’image de Jean Baptiste, pauvre et retiré dans le désert, retrouver le chemin de la pauvreté:
Jean Baptiste, la face encore tournée vers le peuple de l’Ancienne Alliance, est sur le seuil, dans l’attente du Messie. S’étant retourné dans le désert, il accueille les hommes qui le mettent en question: «Toi qui es tu ?»
Il n’est pas le Christ.
Il n’est pas Élie.
Il n’est même pas celui qui crie, mais simplement la voix de celui qui crie. Il ne fait que réactualiser le message du prophète Élie.
Serviteur qui s’est dépouillé pour mieux accueillir. Il n’est même pas digne de prendre l’attitude de l’esclave, accroupi, cassé en deux, pour délier les courroies des chaussures de Jésus. Il n’est pas digne d’être l’esclave, avant que Jésus lui-même, lavant les pieds de ses disciples, ne se fasse esclave. Jean baptise d’eau avant que Jésus ne baptise du Saint Esprit.
La pauvreté de Jean est celle de l’homme qui attend. Attente d’espérance de voir venir l’Agneau de Dieu.