Il est difficile de faire comprendre aux gens que l’idéal n’existe pas, que l’équilibre personnel et cette harmonie rêvée ne viennent qu’après des années et des années de luttes et de souffrances et que même alors, ils ne viennent que de façon passagère comme des touches de grâce et de paix.
Si on cherche toujours son équilibre, je dirais même si on cherche trop sa propre paix, on n’y arrivera jamais car la paix est un fruit de l’amour et donc du service des autres.
A beaucoup de communautaires qui cherchent cet idéal inaccessible, je voudrais dire : « Ne Cherche plus la paix, mais là où tu es, donne-toi ; arrête de te regarder mais regarde tes frères et tes sœurs qui sont dans le besoin. Sois proche de ceux que Dieu t’a donné aujourd’hui et travaille avec les éléments que tu as. Demande-toi plutôt comment aujourd’hui tu peux aimer d’avantage tes sœurs et tes frères.
Alors tu trouveras la paix : tu trouveras le repos et ce fameux équilibre que tu cherches entre l’intériorité et l’extériorité, entre la prière et l’activité, entre le temps pour toi et le temps pour les autres. Tout se résoudra dans l’amour. »