Frère, je vous l’écris pour qu’elle ne s’oublie pas.
Frère je suis un raboin, un voyageur
mon camping est mon monastère.
Je fais de mon cœur le lieu de ma prière.
Je ne possède pas d’habit élégant.
Dieu dit que le corps est plus beau que le vêtement.
Je ne me soucie pas de la nourriture de demain.
Dieu nous donne notre pain quotidien.
Seigneur, les gendarmes viennent souvent nous contrôler.
Je leur souris Seigneur, car ces hommes font leur métier.
Je rempaille des chaises, je vends des paniers.
Il y a des gens moqueurs qui m’insultent avec grossièreté.
Je veux t’aimer Seigneur, jusqu’à leur pardonner.
Dans le soir, la nuit tombe peu à peu.
Pour te prier Seigneur j’allume un petit feu.
Pieusement j’ouvre tes évangiles.
Je goûte à ta paix comme une brebis docile.
Je veux t’aimer Seigneur.
Car je sais que tu m’aimes
et que tu nous aimes.
Amen