Le Père, c’est l’origine et la source de toute vie, Celui de qui tout procède et vers qui tout remonte. Il est l’horizon de grâce et de vérité, de don et de pardon, auquel Jésus ne cesse de se référer. Il est le terme de l’action de grâces de toutes choses. Alors, dire oui à la vie, la défendre, la promouvoir, l’épanouir, c’est rejoindre Dieu-Père dans ce qui le constitue: son amour de la vie. Personne n’aime la vie, ne donne la vie, ne sauve la vie, sans rejoindre en actes la volonté du Père, source de toute vie. Beaucoup l’auront fait, sans savoir avec qui ils le faisaient, mais le Père le sait qui accueille tout oui donné à la vie comme un oui à son amour créateur. Beaucoup sont sauvés dans cet amour humble et simple de la vie qui est, de fait, leur oui au Père.
On ne peut pas faire l’expérience du Dieu de la Bible si on ne préfère pas la vie, si on ne lutte pas pour la vie contre toutes les formes de mort et de scléroses. Lutte marquée de bien des échecs mais où Dieu se révèle comme l’allié fidèle, présent à nos cotes dans le combat pour la vie. Et, en parlant de vie ici, en référence au Père de Jésus Christ, il est bien évident qu’il ne s’agit pas seulement de la vie biologique mais de la vie de l’homme dans toutes ses dimensions. C’est elle qui est le lieu de notre oui au Père.