Toi qui as offert un téléphone mobile (gsm) à chacun des baptisés,
Toi qui t’es connecté à eux par les antennes de la pr!ère,
Toi qui recharges leurs batteries, par la grâce des sacrements.
Toi qu’on peut appeler n’importe quand et de n’importe où, pour Te dire « Je t’aime », « Conseille-moi », « Aide-moi », « Que ton nom soit sanctifié », « Que ta volonté soit faite ».
Toi qui nous appelle, pour peu qu’on ne l’ait pas éteint ou coupé, pour peu qu’on ait gardé la veille, et qui nous signales le pauvre qu’on ne voit pas, le cri qu’on n’entend pas, le mal qu’on ne veut pas voir.
Seigneur, si je pouvais sentir Ta présence aussi chaude et réelle, que celle qui me parle à des milliers de kilomètres !
Si je savais T’appeler, T’écouter aussi simplement que je passe un coup de fil…
Si, à mon réveil, j’avais la simplicité de lever les yeux au ciel, pour Te dire « Allo Seigneur, la journée sera belle, Tu peux m’appeler quand Tu veux ! »
Si, au millieu de la journée, je savais décrocher, pour répondre, comme le font les autres, un appel que j’attends, et m’évader un instant, ailleurs, tellement aileurs, pour parler, rire et prier avant de retourner à ce monde !
C’est vrai que j’entendrais tellement mieux, si j’éliminais tous les parasites de mon incrédulité. Il suffirait que je Te dise: « Seigneur, j’ai tout mon temps : parle, Ton serviteur écoute…. »
d’après Jean Gauci