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Tout commence naturellement à la naissance : C’est alors comme une main qui ouvre un livre ou un premier coup de crayon sur le brouillon d’un chef d’œuvre. En fin de compte quelque chose que l’on voie tout petit, insignifiant mais que l’on sait grandiose. La vie commence ainsi et on la découvre peu à peu. Elle commence vierge, innocente, inconsciente, belle, dévêtu, sans aucune tache, sans aucuns maux. Mais à force d’écrire, on fait des fautes d’orthographe, des ratures, où quand on dessine, on oublis au bout d’un certain temps de s’appliquer et l’on commet des disproportions. La vie est telle. Plus le temps passe plus on devient impardonnable.
La vie n’est-elle pas comme cela pour ceux qui ne croient a pas au ciel ? Moi, je vois la vie comme une route interminable se présentant à moi. Tellement longue qu’elle finit perdu dans l’horizon. Mais pour l’homme qui ne voit pas au-delà de la mort, ce n’est donc pas une route mais un chemin délimité par deux petits portails ! La vie ne serait finalement qu’une une petite balade, qu’une fortuite rentrée et sorti dans le monde.
Comment peut-on y trouver le bonheur si nous ne savons pourquoi nous sommes-la ? Comment pouvons nous être heureux si notre vie ne se rythme qu’à « tu étais poussière et tu redeviendras poussière » ?
N’y a-il pas autre chose que cette fatalité morbide, banale? La vie n’a pas de sens ! Vivre comme cela serait l’insulter !
Alors que sentir son cœur battre à la vue des dernière lueurs du soleil ; Avoir des rêves, des ambitions ; avoir envi d’aller la bas, au loin ; partir comme un explorateur à la recherche d’un monde nouveau, sentir en soi un appel à marcher, à naviguer avec dans le regard la curiosité d’un nouveau-né ; la vie ne trouverait-elle alors pas sons sens ?
Pourquoi ? Pour qui ? Comment ? Trois questions, trois réponses, qui ferait de nous des hommes non sans intérêt mais bien avec un but.
Je veux ma vie, comme une route inexplorée, avec gravé dans mon bâton de marche, « Pourquoi suis je suis la ? » Et « vers quoi ou vers qui je m’en vais ? » Et plus encore, je veux ma vie avec dans mon cœur, l’espérance que le bon Dieu existe. La foi est une force, une bonté de l’âme qui nous fait vivre au-dessus de nos moyens. Ne vois-ton pas la vie autrement avec la foi ? Bien sur que si. Je veux en voyant l’horizon, choisir le chemin que j’emprunterai, les champs et les rivières que je traverserai, les montagnes que je gravirais. Je veux choisir la vie !
Le choix
Que suis je pour choisir ? Je suis croyant et je dois choisire la vie en n’oubliant jamais que je suis chrétien. Car je considère la vie comme un cadeau de Dieu. Je veux mettre ma foi au cœur de chacune de mes décisions même les plus difficiles. Je suis routier, chercheur de Dieu, et pour moi, connaître Dieu est une route où on ne peur s’asseoir, une route de montagne où le promeneur est toujours avide de savoir ce qui se cache derrière le prochain virage. Chercher Dieu et le trouver, le trouver et le chercher encore, tels est le thème constant de la bible. Faire des choix c’est ma foi aussi prendre des risques. Accepter autant la réussite que l’échec. C’est savoir prendre sur soit, aller de l’avant sans peur de l’inconnue. Prendre des risques c’est en fin de compte, être fou ! Etre fou d’esprit pour les hommes et être fou d’amour pour Dieu. Je sais que ce qui m’attend me dépasse totalement ! J’ai peur parfois, je me sens lâche, faible, désorienté. Mais un jour il faut se lancer !
Je suis routier
Je commence ma troisième année au clan. Je me rappel le jour où je suis arrivé vers mon chef. Il m’avait accueillit chaleureusement chez lui. Les autres routiers que je ne connaissais pas arrivèrent quelques minutes plus tard pour commencer notre première réunion. L’image de la route, ma plaisait mais n’avait pas la même signification qu’aujourd’hui. J’avais besoin d’un groupe d’ami solide, des amis sur lesquels je pouvais compter et avec lesquels je pourrais vivre des choses particulières. Le clan répondait à mes envies. On m’avait parlé de la progression et quatre mots sonnaient mélodieusement à mes oreilles, l’appel de la route. Je lus mon carnet de route très régulièrement et lorsque je compris ce que l’appel pouvait signifier. Je pris mon compagnonnage. Après quelque mois, je connaissais mon clan. La route que j’avais emprunté jusque la, m’avait vraiment motivé pour continuer. Il y a des questions que sans doute je ne me serais pas posé si je n’étais pas venu au clan. Des questions existentielles, portant sur des sujets très vastes. Le scoutisme que j’avais connu ne ressemblait pas du tout à cela. Bien sur nous étions plus petits. Je connus par ailleurs les heures routes. Ces dernières créèrent en moi au bout d’un certain temps, un besoin de solitude régulier, pour réfléchir, pour prier. La vision des choses était à présent très différente. Je n’observais plus le monde comme avant. Je crois que c’est la route qui me donna mon horizon. L’esprit de la route se résume en une directive : vivre chrétien dans un monde adulte. Je vois en ces mots, un idéal, un panneau à suivre. Alors quant on me demandera lors de mon départ ce que je veux exactement je dirai : je veux suivre ce que ce panneau m’indique.
Je suis à la fin d’une vie que l’on m’a offert, sans même que je ne le veuille. Finit l’enfance, le cocon familiale, la sécurité et le confort. Je suis au début d’une vie que l’on ne m’offre pas mais qu’on me propose et que j’accepte. Finit l’adolescence, ces années passée à tester le monde et ses surprises, j’ai aujourd’hui vu ce qu’il était et je veux le parcourir. Je crois en Dieu comme ce n’est pas permis et je veux vivre pour lui en me mettant au service des autres. Voilà en fin de compte ce que j’aurais retenu de la route : cet esprit de service.
La route : un service
La route est centrée sur un esprit de service et sur des principes qui sont censé nous donné un caractère particulier. Bien entendu le service doit être vu au sens large car il sera un engagement de toute une vie. Le service peut être pris de plusieurs façon. La première, le désire de faire plaisir.
On ne reste jamais indifférent lorsqu’un garçon de 12 ans vient vous voir avec ces grands yeux noirs pour vous étreindre. Il est habillé avec lé nécessaire et dans sa pauvreté ne vous demande que votre amour comme si pour lui, cet amour valait plus que tout l’or du monde. C’était un 23 décembre 2005. ce soir la notre clan et moi étions auprès de familles réfugiées en attente de régularisation. Autour d’un feu ils nous avaient convié. On avait chanté, dansé, dîner ensemble et tout ça dans une ambiance chaleureuse presque familiale. Je suis reparti avec dans le cœur une profonde émotion.
La deuxième façon peut être considérée comme un besoin. Il y a des gens en ce monde qui sont né pour appartenir à plusieurs personne et non à une seule en particulier. Pour eux, rendre service est un besoin car il aime rendre les gens heureux. C’est ce genre d’homme ou de femme qui trouve leur bonheur dans le sourire des autres.
Et enfin la dernière manière qui pourrait rejoindre les deux autres pourrait être et devrait être pris comme un devoir.
Je prendrais donc un exemple me concernant. Servir mon pays est un de mes rêves les plus chers. Il n’y a pas plus beau que de donner sa vie pour tous ceux qu’on aime et pour ceux qui nous aiment pas. Mourir sur le champ d’honneur est pour moi non pas une fatalité mais un privilège. Il n’y a rien de plus beau de que de donner sa vie aux autres à dit le seigneur. J’ai en moi l’âme d’un croisé. Le patriotisme dans le sang, la foi dans le cœur, je veux vivre dans le service pour ne pas dire dans le sacrifice car je suis persuadé que c’est en imitant ce que Dieu fit pour nous que j’arriverai à le trouver.
Aujourd’hui et pas demain
Vous êtes vous déjà demandé à partir de quand êtes vous devenu des hommes ? Mon père m’a répondu « quand je suis devenu officier » d’autre mon dit : « Quand j’ai eu mon permis de conduire » On ne le devient pas du soir au matin ! Il ne s’agit pas la d’un coup de baguette magique mais bien d’une métamorphose naturelle. J’ai laissé depuis mon adolescence derrière moi ainsi que toute mon enfance et ce petit monde dans lequel j’ai grandi loin des problèmes. Je sais que j’ai changé et que je change encore aujourd’hui. Le passé Dieu me l’a pardonné, le futur Dieu me l’offre. Carpe Diem, cette année, je prends mon envol ! Ce n’est plus une ligne tordue, pleine de virages mais une ligne toute droite vers la grande vie qui se présente! Pour moi, le départ, le vrai, il est maintenant. Cette année va être l’incipit d’une nouvelle et longue histoire.