Je crois en Dieu qui est le Père de tous les hommes et qui leur a confié la terre.
Je crois en Jésus-Christ qui est venu pour nous encourager et pour nous guérir, pour nous délivrer des puissances, et pour annoncer la paix de Dieu avec l’humanité.
Il s’est livré pour le monde. Il est au milieu de nous, le Seigneur vivant.
Je crois en l’Esprit de Dieu, qui travaille en tout homme de bonne volonté.
Je crois en l’Eglise, donnée comme un signe pour toutes les nations, armée de la force de L’Esprit, et envoyée pour servir les hommes.
Je crois que Dieu, à la fin, brisera la puissance du péché en nous et en tout être humain.
Je crois que l’homme vivra de la vie de Dieu pour toujours.
Je ne crois pas au droit du plus fort, au langage des armes, à la puissance des puissants.
Je veux croire aux droits de l’homme, à la main ouverte, à la puissance des non-violents.
Je ne crois pas à la race ou à la richesse, aux privilèges, à l’ordre établi.
Je veux croire que tous les hommes sont des hommes, et que l’ordre de la force et de l’injustice est un désordre.
Je ne croirai pas que je n’ai pas à m’occuper de ce qui arrive loin d’ici.
Je veux croire que le monde entier est ma maison, et que tous moissonnent et que tous ont semé.
Je ne croirai pas que je puisse là-bas combattre l’oppression, si je tolère ici l’injustice.
Je veux croire que le droit est un, ici est là, et que je ne suis pas libre tant qu’un seul homme est esclave.
Je ne croirai pas que la guerre et la faim soient inévitables, et la paix inaccessible.
Je veux croire à l’action modeste, à l’amour aux mains nues et à la paix sur terre.
Je ne croirai pas que toute peine est vaine.
Je ne croirai pas que le rêve de l’homme restera un rêve et que la mort sera la fin.
Mais j’ose croire, toujours et malgré tout, à l’homme nouveau.
J’ose croire au rêve de Dieu même : un ciel nouveau, une terre nouvelle où la justice habitera.