Jésus, signe de contradiction
Lorsque Jésus est présenté au Temple, le vieillard Syméon le salue comme « lumière des nations » et s’adressant à Marie, il lui dit: « Cet enfant est là pour la chute et le relèvement de beaucoup en Israël et pour être un signe de contradiction » (Lc 2,34).
Jésus est un signe: il ne s’imposera pas. Il se proposera et demandera une réponse de foi, une réponse libre. Il est un signe de contradiction.
Signe de contradiction, Jésus l’est dès sa naissance à Bethleem. Les bergers viennent le contempler et les mages lui offrir leurs présents. Mais Hérode troublé de ce que l’on dit et prédit de cet enfant, tente de le faire mourir.
Signe de contradiction, Jésus l’est durant les trois années de sa prédication. Des disciples croient en lui, s’attachent à lui et quittent tout pour le suivre. Certains cependant se retirent et cessent de faire route avec lui, après son discours sur le Pain de Vie (Jn 6.66).
Signe de contradiction, Jésus l’est aujourd’hui, comme il l’était de son temps, comme il l’a été pendant ces deux mille ans de christianisme. Il dérange les hommes de notre temps comme il dérangeait ses contemporains.