Pierre est toujours prêt à tout, à mourir avec le Christ, à marcher sur l’eau… mais lui aussi se prend les pieds dans tout ce qui dépasse du chemin, dans la dure réalité d’une foi qui n’est pas parfaite. Ce n’est pas pour cela que je l’admire, mais pour la suite. Pierre comprend très vite qu’il n’ira pas loin s’il ne saisit pas au plus vite la main que le Maître lui tend. Il lance alors ce cri plein de confiance: « Seigneur, sauve-moi ! »
Celui qui a renié, celui qui a douté, c’est celui-là que Jésus a choisi pour être le premier parmi ses disciples. Au plus profond de ses doutes et de ses reniements, Pierre a compris son absolu besoin de Dieu, qui lui inspire de confiants appels au secours et les plus beaux actes de foi.
Et je garde courage. Ma foi est tiède, je m’égare.. Mais Jésus est là qui me tend la main, quand je sais lui dire: « Seigneur, sauve-moi », « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ».